La Premier ministre François Bayrou a présenté le projet de loi de finances 2025, adopté via le 49.3, un projet durcissant le malus écologique dès le 1er mars 2025. De nombreuses voitures accessibles se verront sanctionnées.
Même s »il « adore la bagnole », Emmanuel Macron et, par conséquent, son gouvernement, aime surtout ce qu’elle rapporte dans les caisse de l’État !
Le 1er mars 2025 marquera un nouveau tour de vis pour le malus écologique. Une mesure qui risque bien de faire grincer des dents, surtout chez les amateurs de voitures thermiques.
Un seuil de déclenchement plus bas que jamais
Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé il y a peu le projet de loi de finances 2025, adopté via le désormais incontournable 49.3. Parmi les mesures phares, le malus écologique va connaître un sacré durcissement. Dès le 1er mars 2025, le seuil de déclenchement sera abaissé à 113 g/km de CO2, contre 118 g/km actuellement. Et ce n’est qu’un début : chaque année, il baissera de 5 g/km.
En clair, en 2026, ce sera 108 g/km, puis 103 g/km en 2027. Une descente vertigineuse qui va rendre la vie difficile à bien des modèles !
Un plafond de malus qui s’envole
Autre nouvelle qui risque de faire tiquer : le montant maximum du malus va lui aussi grimper en flèche. Actuellement fixé à 60 000 €, il atteindra 70 000 € en 2025, puis 80 000 € en 2026, avant de culminer à 90 000 € en 2027. Oui, vous avez bien lu ! Le malus maximal 2027 sera 35 fois supérieur au premier malus maximal arrivé en 2008 et qui plafonnait à 2 600 euros.
Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, le malus au poids s’alourdit lui aussi. Grande première, les voitures électriques seront désormais concernées. Une mesure qui pourrait freiner certains acheteurs tentés par l’aventure du 100 % électrique, même si abattement est prévu pour compenser le surpoids des batteries, tandis que des conditions particulières pourraient en exonérer certaines (fabrication en Europe ?). Le seuil du malus au poids sera d’ailleurs abaissé de 1 600 kg à 1 500 kg pour les thermique à partir de 2026.
Quels modèles vont trinquer ?
D’après le cabinet Dataneo, pas moins de 66 % des voitures mises sur le marché en 2025 se verront appliquer un malus. Et ce chiffre grimpera à 72 % en 2026, puis 77 % en 2027. Autant dire que la majorité des conducteurs vont devoir passer à la caisse.
Parmi les modèles populaires concernés, citons :
- Peugeot 2008 : son malus passera de 380 euros en 2024 à 653 euros en 2025 ;
- Renault Captur : de 167 euros à 851 euros en 2027 ;
- Dacia Sandero : 88 % des modèles seront concernés en 2025 par le malus.